As-tu vu un héros ?

Ce tableau montre la violence des combat, le lieux est endommagé, des fusils brisés, le plafond a un trou..il y a des blessés. en arrière plan on vois beaucoup de soldat dans une pièce, au premier plan on vois 6 personnes qui ne font rien et juste 2 personnes qui tirent. Le tableau illustre le texte de Zola : l'attaque du moulin.

Tableau d'Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville, 1873. Illustration de la défense de l'Auberge Bourgerie à Bazeilles par le Division bleue, le 1er septembre 1870.
Ce tableau montre l'atrocité des combats, la vilence, la mort... On ressend la douleur des soldats. Ce tableau représente vraiment en réalité les combats, plus rien n'est propre tout et salits et détruit. On peut rattacher cette oeuvre au texte "l'attaque du moulin".

Comment cette idée de désordre est-elle représentée au niveau pictural? Lignes de force, composition du tableau?

Il y a une impression de vent, par exemple une tempête
Les soldats n'en peuvent plus, ils ont l'air affaibli, à bout de force.
La composition du tableau est de telle sorte à ce que l'image "bordélique" ; de désordre apparaît.
Le plafond et le sol ne sont plus en état et la fenêtre aussi ...
Les portes sont décrochées et il y a plein de poussières , un fusil d'un des soldats etc au sol.
On dirait que le bleu , le blanc et le rouge, couleurs du drapeau Français sont les principales couleurs de ce tableau.
Sinon, le tableau est assez sombre

Qu'Est-ce qui est au centre du tableau? Travaillez aussi sur la posture des personnages. Quelles lignes de force sont utilisées (courbe? droite? ...) Vous parliez de l'état de fatigue justement.

Clémence et Justine, vous parlez d'une impression de vent, qui entre dans la pièce.
C'est un premier mouvement dans ce tableau, qui semble aller de gauche à droite. Il y en a un autre, qui va de droite à gauche et qui est formé par plusieurs éléments.. Lesquels ?

Les soldats qui se dirigent vers la fenêtre ainsi qu'un soldat qui vise quelqu'un surement un ennemi par la fenêtre non?...

Oui, la ligne est oblique et "coupe" en quelque sorte le tableau, comme si quelque chose se brisait dans la structure même du tableau.